Trait d'Union spécial : Les Tibétaines sont reparties
Les tibétaines sont reparties
Comme nous nous y étions engagés le 16 décembre 2017 nous revenons vers vous pour vous confirmer que la Salle Yannick Noah est redevenue disponible suite au départ des tibétaines que nous avions accueillies le 19 décembre 2017.
Le représentant de l’État, Monsieur Stéphane GRAUVOGEL, Sous-Préfet de Saint-Germain-en-Laye nous avait sollicités pour loger ces femmes qui résidaient sur la voie publique, sous les tentes, à Conflans Sainte Honorine. La précarité de cette situation compte tenu, entre autres, d’une possible dégradation des conditions météorologiques hivernales l’inquiétait.
Avec le recul, chacun peut mesurer aujourd’hui la justesse de sa demande au vu des précipitations et des températures qui ont ponctué cette période.
L’accueil des tibétaines a été parfaitement organisé par les services de l’État qui ont sollicité des acteurs spécialisés :
le SAMU social a délégué deux personnes qui se sont occupées des formalités administratives,
l’association ACR a fourni trois personnes chargées de l’encadrement de l’accueil,
une société de gardiennage a assuré la sécurité des biens et des personnes de jour comme de nuit.
Le personnel municipal, pour sa part, a fait en sorte que tout se passe pour le mieux et ce, avec sa gentillesse habituelle.
Tous les frais de fonctionnement (aménagements, ménage, eau, énergie) ont été pris en charge par l’État. Les tibétaines ont perçu de l’État 5 € par jour pour se nourrir.
L’État s’était engagé à libérer le gymnase pour que les activités associatives puissent reprendre dès la rentrée scolaire. Il a respecté ses engagements (la Salle des Sports a été libérée le 2 janvier 2018). Un état des lieux a été réalisé. Le gymnase nous a été rendu dans un état impeccable.
Je suis passé régulièrement prendre des nouvelles de ces femmes sans pays. Les éducatrices nous ont rapporté qu’elles étaient heureuses de notre accueil et soulagées d’enfin pouvoir dormir sous un toit et dans un lieu chauffé.
Pour conclure, je n’oublierai jamais les regards et les sourires qu’elles m’ont et donc qu’elles vous ont adressés lors de mes visites.
Que dire, sinon que l’émotion est parfois bien plus forte que les mots.
Bonne année à tous
Le Maire
Ci-joint la lettre de Monsieur le Préfet